Les silences masculins


2 hommes peuvent en voiture faire 500 km sans dire un mot et tout sera dit. Il faut traîner dans les cafés arabes où tu trouveras des hommes en face de leur café, de leur bière, de leur « baby », silencieux, pensant à de belles amours perdues.
Il faut voir cet homme seul, au parc, en manteau noir, assis, les yeux dans le vague, un maigre pigeon comme compagnon compréhensif. Il faut respecter le silence de l’homme dont l’esprit, lunaire toujours, s’envole, se « décorportarise », par rejoindre un amour d’enfance, une copine de cm2 ou de seconde, un amour perdu. Il faut laisser les cicatrises prendre leur temps, si long, si dur pour tenter vainement d’effacer ce qui ne peut s’effacer.
- « Que fait-on maintenant ? »
- « On boit, et on augmente les doses mon fils »
Quand tu fréquente ce genre d’hommes, souvent un taxi algérois qui peut te dire une phrase telle que « J’ai habité l’absence 2 fois », au départ, tu le prends pour un dingue et te dis que son dealer est foutrement bon, et ensuite, l’expérience, la vie, te rappellent que ce foutrement taxi avait algéroisement raison.
A suivre.. ou pas
Z.
AntonX
Magnifique. Habiter l’absence. C’est si bien mal dit.
Victor
Le silence comme mercurochrome. une douleur qui cicatrise, mais quand plus tard on regarde la cicatrice, on repense rapidement à la douleur et on passe à autre chose. La bise
couplibertin37
Jean le Chacal!!!!
quel plaisir de te croiser ici! j’espère que vous allez bien!
au plaisir….
Patricia
Jean Le Chacal
« Que fait-on maintenant ? »
« On boit, et on augmente les doses mon fils »
Z, tu veux porter le médaillon d’Harpocrate, avec un doigt sur la bouche?
Z
Enfin !!!!!!
Fred "the judge"
Comme quoi chez Z. il y a à boire et à manger, pour le corps et l’esprit.
J’aime ce blog.
Et j’aime aussi avoir de tes nouvelles Patricia.
Au plaisir de te revoir également – Bises
Hedi
Ce foutu passé encore une fois… Il nous hante, pèse sur notre présent…
H.
couplibertin37
ah merci Fred!
Me voici rassurée, je ne suis pas la seule à me battre avec mes pensées!
ça fait 3h que j’ai lu ce post et que je médite sur cette façon « d’habiter l’absence »…expression si énigmatique..
Au passage j’en profite pour te biser Fred, en attendant de te croiser ( peut être bientôt lors de ma prochaine venue tout bientôt)
Patricia
fred "the judge"
je vais passer la soirée à interpréter ce que peut vouloir dire « habiter l’absence »…. c’est malin !